Euterpe, muse de la poésie lyrique et de la musique
Tout au long de l'année 2013-2014, les lycéens d'i-voix ont partagé en lgne leurs propres créations. En voici quelques exemples.
Ecrire écrire écrire. La liberté. Un manque. Une douleur. Une vie psychédélique entre dans le regard du monde. Tout s'envole. Moi avec. Toi. Au loin, un trou. Une fermeture. La fin. La chute. Tout un rien. Rien du tout.
Avance, marche, cours. Ne me regarde pas. Je ne suis pas là. La flemme effleure le tabac. Mon cœur au rythme qui bat. Plus vite, toujours plus vite. Musique dans mes poumons. Tout se confond. Sans raison, je ris. Une larme coule, pourpre. Je tombe. J’en avale un autre. Difficilement. Je repars. Tout recommence, en cadence. La noirceur du paysage semblable à mes pensées, plus vite. Marche. Ecoute. C’est dans tes veines. Tes tempes en tremblent. Ton pouls s’accélère, tu perds contrôle. Entraîné dans cette danse, cet enfer dense.
Je hurle en silence contre un mur sans fond.
Reflet de mes déceptions, de mes doutes, de mes peurs.
De ma tristesse.
Froid mordant des ténèbres qui m'enserrent.
Je marche au hasard, trébuchant sur mes regrets et sur des tessons de bouteilles qui blessent mes pieds nus.
Je m'enveloppe dans un brouillard de voix et d'images floues. Bribes d'enfance. D'insouciance.
Petit à petit je m'éloigne du monde.
Pourtant au loin quelque chose semble essayer de me retenir.
C'est comme une lumière. Un souffle.
De vie
Ce n'est pas chose facile que d'y croire
En la vie, en l'espoir... En ces rêves, au destin.
C'est encore plus difficile quand l'on s'égare
Des soucis, des histoires... Mais une trêve, un chemin.
Et vient le moment où l'on passe ce trou noir
On en rit, même le soir... Puis se lève, le matin.
Un beau matin d'été, alors que la neige commençait à peine à fondre,
Quelques cerfs, dont un cornichon,
s'amusaient à se lancer des cumulus.
Le plus gros des cerfs, Elaphe de son prénom, craqua en largeur.
non pas que ses nerfs, réputés fragiles, se soient rompus de rage ou de désespoir pendant le jeu, non, il craqua, au sens propre du propos.
Son flanc droit se fendit en deux, et, le cornichon,
toujours disposé à s'amuser,
y lança un cumulus qui, instantanément, s'y engouffra.
Logiquement, Elaphe s'envola.
Et c'est ainsi que naquirent les cerfs-volants.
J'aurais voulu te combattre comme on combat l'homme sous son lit. J'aurais voulu combattre la solitude qui t'envahit et la peur qui te détruit. J'aurais voulu que mon écriture t'apaise et que mes mots entrent dans tes veines. J'aurais voulu partir loin de toi et que rien ne s'enchaîne. J'aurais voulu que tes maux ne me touchent pas et que ton ombre guide mes pas. J'aurais voulu que tu sois un autre et que tu portes mes peines. J'aurais voulu que tu me connaisses. J'aurais voulu t'aider. J'aurais voulu te dire.
Seven
Bien qu'agaçant, il se trouve particulierment charmant, hésitant et tentant, il correspond à beaucoup de gens, je crois qu'il est fort difficile de ne pas être comme lui. Greed
C'est entre métaux et richesse qu'elle se situe, les deux s'écartent sur son chemin, ce qu'elle veut est ici et ce qu'elle souhaite est là, l'âge ne lui fait pas défault et elle vient toujours au mauvais moment. Envy
Elémentaire, rien a dire, je la suis, je suis déja parti... Lust
Qu'il y a t'il de mieux que moi ?
Pas besoin de répondre je le sais déja. Rhétorique mon cher, appprenez et revenez plus tard.
Je trouve ça normal d'être plus haut que haut, je ne suis ps plus bas que terre MOI ! Pride
Tout briser, anéantir, tuer, et détruire. Les chemins ne servent à rien, les décisions encore moins. Dans un cri sans fin il ne s'arrête point. Rage n'est rien, lui est plus subtil et influe bien trop vite. Wrath
Inévitable, inapaisable, et insupportable. Elle n'hésite pas à vous saisir, elle vous tenaille et ne vous lache pas tant que vous n'avez pas accompli ce qu'elle souhaite. Gluttony
Pfffff... Franchement c'est pas... Facile... Fatiguant... La possèder est forcement... Fatal... Pffffff... Ennui et mouvement sont contradictoires pour elle... Pffffff... Sloth
J'oublie le troublant vide qui me rôde,
j'embrasse l'angoisse de ma solitude.
Et l'ombre de ma souffrance en devient vulnérable.
Chaque note est mot, chaque chanson est histoire. Voici celle de Mr Troy - Blue (à lire sur fond musical).
Schizophrenia
Je crie à m'en casser la voix.
Les draps s'enveloppent autour de moi,
Voile d'ignorance,
Adieu rêves d'enfance.
Enfin je cours.
Sans pouvoir faire demi-tour.
Je te vois.
Tu es partout et nulle part à la fois.
Un doigt sur la gâchette,
J'entends cette voix dans ma tête.
En nous achevant je serai libre,
Je n'en peux plus de te suivre.
Le sang se répand
Tu ne parles plus maintenant
J'ai gagné.
Je nous ai tués.
Tu vivais en moi,
J'étais toi.
Je suis maintenant seule face à l'éternité,
Je n'ai plus à t'affronter.
Le Chemin d'Amour
Je marche. J'arpente un chemin perdu. Sans nom. Dans l'obscurité. Je suis sans vie. Sans mort.
Au bout du chemin, une lumière. Un son, un murmure, une voix. Je vois, j’entends. Un prénom, le tien. Je vois, j'entends. Enfin libéré de mes chaines. Brûlant, la lente agonie dans laquelle je me baignais.
Je bois, à longues gorgées, dans le lac enivrant de l'Amour brûlant. Je vis, enfin prêt à brasser la vie, à prendre le bout de la corde, tirer de toute la force de mes bras, te tirer vers moi pour faire fleurir la vie. T'entendre parler, balbutier ton prénom, en un bruit des plus doux, balancer ma peau, et te dire, à toi mon aimé : Je t'aime !
Ambre, déesse de mes rêves, sentier de ma vie, Amour de mon cœur. Jamais je n'oublierai la flamme qui brûle dans mon cœur, celle que tu as allumée et qui vivra pour l'éternité.
P'têt que le monde n'est pas si grand que ça
Car avec ou sans toi... mon cœur aura dit stop
P'têt que j'vais réussir à me sortir de là
Avec pour seul chemin celui du cinéshop.
Assise sur ce banc, perdu dans le labyrinthe du silence, je regarde vers l'horizon invisible, ton absence me pousse vers la sortie.
(photo personnelle)